Édulcorée

C'est l'immense manque de pansements ballants

Telle est la nuit, belle d'une douce étiolée

Si dans certaines zones se situent savants

Dans d'autres se développent des vies blessées.

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Allez, sourit et cours d'un plaisir enfantin

Parce que la vie, parfois nous afflige un destin

Qu'on aurait voulut autre, qui est le nôtre

C'est pourquoi il ne faut se fier aux apôtres

Qui promettent existence après tes lendemains

Mais ne soit pas dupe, la vie n'est pas rien.

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Une douce calomnie, au moment présent

Fait rage en l'entière terre d'Occident

Où l'on bat enfants, où se divorcent parents

Et ce n'est guère mieux, si ce n'est de l'argent.

Simon-Pierre Bélanger

Comments

[Regardurbain]

Salut Rico,

si je peux me permettre un commentaire (j'ose espérer ne pas être fatiguant). Tes poèmes sont vraiment très bien. On sent les inspirations. Mais quand j'en écrivais, jadis, une prof de littérature m'avait donné un conseil pour améliorer mes vers, et je pense qu'il est bon. Je te le donne, tu en fais ce que tu veux, et cela inclut que tu m'envoies chez le diable, bien sûr!

Cette prof m'avait dit d'éviter les «qui, que, parce que». Les lecteurs de poésie font les liens eux-mêmes et ça laisse au texte toute la place aux mots qui font sens. Bref, elle m'avait dit de moins raconter et de plus exprimer.

C'était un message du-gars-qui-se-mêle-pas-de-ses-affaires!