Cyprès
L’organe s’amadouant au poison qu’il rejette
La langueur infime des convulsions cessantes
Les désirs, les amours, les rêves qu’on, pour peu, jette
Accablent; et l’immense décret imminent
*
Torturent ces scènes, visionnées éveillées
Et; où la passion se mêle aux esquivées vaines
L’on câline et marie l’acceptation humaine
Seul, je ruminais vos antérieures veillées.
*
La suite d’une plonge dans l’obscurité
Le pardon est dôme de l’abstraite envolée
Et tout coule, et tout coule et moi je m’oublie
*
Soupire, consciente est ma mégalomanie
Moi je vogue et m’endors, l’eau comme une aquarelle
À l’intérieur, ça ne fait plus penser à elle.
p.s. Méandres, je me suis addressés à vous aujourd'hui, humble carcéral de cette flegmatique vie, où je trouve maladroitement refuge en une vive adoration subterfuge.
Rico