Melting pot; recettes d'automne.
Aujourd'hui, je m'étais dit que je devais écrire quelque chose sur ce blog qui déprécie en fréquence d'utilisation. Premièrement, je remarque que je n'ai pas écrit depuis un mois. Deuxièmement, j'ai l'impression de ne plus avoir à écrire (en fait, j'ai peu le temps ces derniers jours de métro-boulot-dodo).
C'est drôle, parce que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas parcouru le blog de mon ex-prof-journalistique-préféré, et j'y ai trouvé une chronique qui vraiment m'a touché parce que j'ai expérimenté la même sensation aujourd'hui avant de lire l'article. Les rituels donc. Le mien est simple, ceux qui me connaissent le savent, les transports en commun, je les utilise à abondance. Cet après-midi, avant-dernière journée d'une semaine exténuante, j'ai constaté un rituel qui se produit à chaque fois que l'été arrive. En fait, c'est plus précisément relié au train de banlieue, duquel on voit défiler la verdoyante et chatoyante végétation de tantôt laval-tantôt rosemère. La gare de Rosemère en fait est elle-même un endroit sacré pour moi, y aller est comme un pèlerinage (à voir). L'été peut autant être la saison du renouveau qu'elle peut être le temps de réflexion pour moi. En fait, j'ai toujours en moi ce souvenir de l'été secondaire 3, le plus beau et le plus garant du bonheur dont je me remémore. Tout me le rapelle en fait. J'en écrirai peut-être quelque chose .
Et puis...vous savez, le motton m'as pris quand j'ai pensé à Regina. Vous savez, je dis encore mon année, ma classe, mon école, alors qu'au fond, rien de tout ça n'est plus dorénavant. Je ne m'éterneriserai pas là-dessus, par contre, parce que ce serait redondant que de vous décrire la peine qui m'emplit à quitter cette époque de ma vie indélébile.
Merci à Steven, pour la reprise d'après-bal. Vraiment apréciée ta fiesta.
p.s. laissez des commentaires svp ça fait longtemps que je ne vous ai pas lus.