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21 février 2007

Théâtre acrobatique

J'ai assisté, dimanche soir dernier, à la pièce de théâtre encore méconnue Les Apatrides. C'est devant une foule icommensurable (±45 personnes) que j'ai visionné l'oeuvre de Marilyn Perrault, une jeune comédienne qui, selon moi, détient un grand talent, un potentiel explorable assez intéressant.

sapatLes Apatrides est à mi-chemin entre l'existentialisme absurde et la comédie satirique. Le personnage principale, prénommée Elle, ressemble à Alice sur l'extasy. C'est d'ailleurs Perrault qui interprète son personnage. Je n'irai pas profondément en détail dans l'histoire, qui est une épopée vers l'âge adulte. Un pièce qui, ceux qui me connaissent le savent, m'a beacoup émue. C'est venu me rejoindre énormément.

Malgré les critiques élogieuses, je n'ai pas aimé l'oeuvre autant que j'aurais aimé l'aimer (syntaxe douteuse). Le Voir en a déjà fait une excellente critique, j'irai donc avec la mienne. De nombreuses scènes émouvantes, une originalité géniale. La mise en scène de Marc Dumesnil est à la fois excentrique et simple. Le décor ne change jamais, arbres polygonaux et fond noir, et pourtant on se complait bien à laisser aller notre imagination. Un point fort intéressant : les acteurs font des acrobaties en jouant, ce qui amène un charisme certain aux personnages loufoques.

Malheureusement, la pièce souffre d'une lacune trop importante. Quelques répliques biens pensées, mais la lourdeur des textes est telle que tout l'existentialisme et le symbolisme des dialogues sont annihilés par l'incompréhension. La pièce, longue d'une heure et quart, m'a paru, justement, LONGUE. J'en suis ressorti avec un mal de tête chronique, obnubilé par la profondeur trop complexe du scénario. Aussi, je crois que si Elle n'avait été jouée par l'auteur, ça aurait changé le tout pour le mieux.

perreaultmarilynCependant, je suis certain que le nom de Marilyn Perrault sera connu de tous dans 10-15 ans. Elle apporte un air de fraîcheur dans les textes, peuplés de thèmes immortels. La question d'être adulte, de renier l'enfance, de revoir les disparus. Elle a, selon moi, le défaut des premières oeuvres en général (comme me l'a mentionné un certain monsieur D), celui de vouloir tout dire en même temps, ne cédant jamais la place à la réflexion, qui était essentielle, durant la pièce. Elle présente prochainement sa nouvelle oeuvre : Roche, papier, couteau. A aller voir.

Lien: http://www.cead.qc.ca/repw3/perreaultmarilyn.htm ,

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