Les grandes folles de Miami.
C'est avec un plaisir incalculable qu'on a visionné le reportage fort instructif de Daytona Beach. Le long-métrage, riche en valeurs et en diversité du langage, a, généralement, sucité plus de rire qu'autre chose. Le tout commence avec la présentation de divers personnages québécois, tous aussi loufoques les uns des autres. Ces mêmes gens nous entretiennent de leur périple à Daytona Beach, à Miami tout au long du documentaire qui, selon moi, relate bien de l'influence du regard des autres sur la personnalité des gens. On voit le plus macho du monde nous convaincre que si les filles ne viennent pas à lui, c'est de leur faute parce qu'elles sont bêtes comme leurs pieds. Ouais...Aussi voit on ces personnages équilibrés évoluer dans ce bordel de bière et d'orgies et devenir de plus en plus débridés. Un topo informatif et divertissant sur la vie des jeunes adultes qui passent leurs vacances à copuler et à boire.
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Bon, pour ce qui est de mon opinion, elle est assez tranchée. J'ai peine à croire que des gens pareils soient les ambassadeurs culturels du Québec. Je comprends dorénavant pourquoi on est reconnu internationalement pour notre côté fêtard, le sirop d'érable et Céline Dion. C'est probablement les seules autres choses que ces personnes connaissent, à part de leurs champs d'intérêts respectifs, tels le cul, le hockey et...le cul. Ça, malheureusement, alimente mes préjugés envers les régions, car c'est impossible qu'ils viennent de Montréal. Surtout parce qu'ils ne savent pas communiquer un tant soit peu l'anglais, langue enseignée dès la première année du primaire. On dirait que plus le film avance, plus ses comédiens sombrent dans une médiocrité profonde.